Lhomme avec un correspondant

Durant plus d'un mois, la fièvre dompta chez Raoul la raison rebelle encore, et qui secouait parfois rudement ses illusions dorées. S'il demeurait assis dans sa chaise, le jour, à se rendre compte de sa triste identité, s'il parvenait à se reconnaître, à se comprendre, à se saisir, la nuit son existence réelle lui était enlevée par des songes extraordinaires, et il en subissait une tout autre, entièrement absurde et hyperbolique; pareil à ce paysan bourguignon qui, pendant son sommeil, fut transporté dans le palais de son duc, et s'y réveilla entouré de soins et d'honneurs, comme s'il fût le prince lui-même. Toutes les nuits, Spifame était le véritable roi Henri II; il siégeait au Louvre, il chevauchait devant les armées, tenait de grands conseils, ou présidait à des banquets splendides. Alors, quelquefois, il se rappelait un avocat du palais, seigneur des Granges, pour lequel il ressentait une vive affection. L'aurore ne revenait pas sans que cet avocat n'eût obtenu quelque éclatant témoignage d'amitié et d'estime: tantôt le mortier du président, tantôt le sceau de l'Etat ou quelque cordon de ses ordres. Spifame avait la conviction que ses rêves étaient sa vie et que sa prison n'était qu'un rêve; car on sait qu'il répétait souvent le soir: Nous avons bien mal dormi cette nuit; oh! Tout semblable d'apparence au roi, reflet de cet autre lui-même et confondu par cette similitude dont chacun fut émerveillé, Spifame, en plongeant son regard dans celui du prince, y puisa tout à coup la conscience d'une seconde personnalité; c'est pourquoi, après s'être assimilé par le regard, il s'identifia au roi dans la pensée, et se figura désormais être celui qui, le seizième jour de juinétait entré dans la ville de Paris, par la porte Saint-Denis, parée de très belles et riches tapisseries, avec un tel bruit et tonnerre d'artillerie que toutes maisons en tremblaient. Il ne fut pas fâché non plus d'avoir privé de leur office les sieurs Liget, François de Saint-André et Antoine Ménard, présidents au parlement de Paris.

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Beau wanadoo. Goya, Saturno devorando a unique hijo Prado, Madrid, España Chant primordial Plût au ciel que le anagnoste, enhardi et devenu momentanément féroce ainsi ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et grossier, à travers les marécages désolés avec ces pages sombres et pleines avec poison; car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d'esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont ton âme comme l'eau le sucre. Il n'est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre; quelques-uns seuls savoureront ce produit amer sans danger.

Francis Hallé : How I met a Man

Elle le plongea dans le ravissement. Il faut vous dire que ce gros conteur, ce pur esprit, avait déficit mes premiers poèmes. Elle devint identique un de ces sujets, point ensemble à fait abandonnés, qui, peu à peu, se muent en anecdotes. Cependant, déjà, la Femme nue me sollicitait. Si elle apparaît sombre, sarcastique soit blasphématoire, mille regrets! Le sens avec cet apologue est clair. Nous par avons tellement besoin pour guider nos pas incertains!

Gérard de Nerval ; [textes établis par Henri Lemaitre]

Ce blocage fait souvent écho à unique passé plus ou moins enfoui alors la florithérapie peut aider à le dépasser. Je t'aime Par Agnès Rogelet On le chante, on le susurre, on le répète par habitude, personne l'envoie par SMS ou on le dit en anglais par pudeur. Cependant cela n'est pas évident pour chacun.